• Douceur


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    and je pense à toi

     

     

    Quand je pense à toi

     

     

     

    Quand je pense à toi, les rimes du soleil me récitent tes mots

     

    Et j’ai dans les yeux la danse des étoiles qui chavire mon âme.

     

     

     

    Tes baisers sur l’onde des flots bleus voyagent sur mes rivages

     

    Et je sens ton corps enfiévré se blottir en la lune de mes rêves.

     

     

     

    Douce se plait la nuit à rêvasser sous l’ivoire d’un ciel amoureux

     

    Quand tu déposes tes lèvres sur la volupté de mes délires.  

     

     

     

    Nulle envie plus forte que celui des vents fous du désir t’appelle

     

    À déposer ton cœur sur l’éclosion passionné de mes berges blanches.

     

     

     

    Les heures qui passent retiennent ton ombre sur ma couche.

     

    Entremêlés et liés à jamais, nous supplions le temps de s’arrêter.

     

     

     

    ©Janedeau

     

     


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    Trahison

     

     

     

    J’ai besoin d’écrire et de peindre ma douleur.  J’ai besoin de vous dire oh combien j’ai mal. Depuis si longtemps, chavire mon âme. Ma vie n’a été que montagnes russes. Chaque jour et chaque nuit qui passe, je m’enfonce sous des sables mouvants.

     

    L’amour, vous connaissez tous ce mal.   Il fait naître joie et douceur puis tue le cœur. Le soleil déverse ses gerbes de lumière, il sait faire briller le regard des amants. Les amoureux portent des ciels d’étoiles au fond des yeux. Le monde est tellement beau. Et la vie, on la respire jusqu’à en frémir du plus profond de soi.

     

     Puis soudainement surviennent les heures d’insomnie pris au piège, dans la tourmente. Des souvenirs de mots prononcés, la sensation de gouter à des baisers. Des étreintes ressenties telle un frisson langoureux, tout cela est un mal qui fait tellement du bien.

     

      Puis pleurer, désirer et soupirer viennent tremper l’oreiller. C’est la nuit, il fait noir et je suis seule. Si seule
    la lumière en mon cœur s'est éteinte. Ton départ a enténébré mon âme.

     ©Janedeau

     


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    Brume de nuit

     

     

     

    Le jour est nuit et le soleil est en cendre. L’aurore appareille sur des rivages salés portant mes larmes. Le temps traîne en longueur tous mes silences. Les heures s’éternisent en avalanche de tristesse. L’espoir m’a quitté, l’espoir est mort. Dans mon cœur, le désert asséché efface ta pensée. Je ferme les yeux, je ne veux pas voir, je en ne veux pas manger mais juste tremper mes lèvres dans des verres d’alcool. Je veux oublier que je te suis indifférente.  Oublier que je vis, oublier que j’ai mal.

     

    Et la nuit qui déverse dans la brume de ma mémoire, ton image, me transperce de douleurs. Je te vois, je t’entends, je te lis et j’ai l’âme qui fait encore plus mal. Le sourire dans tes mots qui m’enivrait n’a pas duré, il s’est envolé avec ma joie et mon bonheur. Je l’ai ressenti cette intense froideur. Cet enfer qui a glacé mon cœur. C’est l’hiver et je me meurs.  Je ne veux pas voir le printemps ni l’été.

     

    Je ne veux pas voir le jour et je ne veux pas voir la nuit, je veux juste m’endormir sans ne plus jamais me réveiller.

    ©Janedeau

     

     

     


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    Rivages morts

     

     

     

    Je ne crois plus à ces bouquets d’écume

     

    Qui fleurissent et parfume le fond du ciel

     

    L’hiver recouvre la terre de rivages morts

     

    Et le cœur glacé, je m’enfonce inconsciente.

     

     

     

    La clarté fade du jour n’a pas prise sur moi

     

    Il fait noir comme la nuit, je ne vois plus rien

     

    Et les ombres qui sortent me crient de quitter

     

    Ce monde fou, qui me refuse l’amour.

     

     

     

    Ne pensez pas que je n’ai pas essayé ni lutté

     

    Toutes ses années à remplir des rivières de larmes.

     

    Le bonheur c’est sûr n’a jamais été pour moi

     

    Il s’est habillé d’algue, de jonc et de ronce.

     

     

     

    Je ne suis que vent glacé, orage et tempête

     

    Le temps sur les flots me berce de douleur

     

    L’enfer est dans mon cœur, ma flamme s’éteint

     

    Surtout ne dite rien, rien car vous ne savez pas.

    ©Janedeau


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