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Tempête en mon âme
Par ses matins de brume masqué de rêves
Ton absence fait pleurer les oiseaux du rivage
Ma terre porte l’illusion de sable des grèves
Et j’ai au fond des yeux et du cœur, ton image.
Tes sourires éteints endorment mon ombre
Je flotte entre la pluie et le soleil des d’hivers
Je fais naufrage dans les tunnels de la pénombre
La marée haute qui vient m’emporte dans la mer.
Vois ô ma belle étoile filante qui tissait mes nuits
Tu es parti avec mon jardin de l’âme, sans adieu
Ni sans promesse de lendemain, que fols ennuis
Aux sombres bas-fonds de mes songes marécageux.
Il fait tempête en mon âme car tu ne me dis rien
Le silence parle d’écume, d’écueils et de rumeurs
Tu es restée dans mon cœur mort ô mon galérien
Que j’appelle, supplie et implore dans ma fureur.
Pourquoi ô ma rivière bleue, m’as-tu quittée
En ma vallée des langueurs, je cherche ta voix
Ô fils du vent, j’ai mal sans le fruit de tes baisers
Vois, le froid me brûle, je mourrai sans toi.
©Janedeau
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Ici je peux te dire je t’aime
En marchant dans mes rêves, la lune se rapproche
Le brouillard des étoiles qui lentement s’estompe,
Me montre ton image chevauchant les vagues.
Là, tu es seul en ce jardin de grandes déferlantes.
Fis du vent, je t’appelle aussi avec mes yeux
Ô mon vagabond errant que j’aime et désire
J’écris pour toi du cœur, des milliers de mots bleus
Viens goutter au soleil de nos îles désertes.
Les grands oiseaux des rives te ressemblent
Car ils voyagent libres, sur les ailes du temps.
Ils m’emportent aussi dans le désert de ton âme
Et l’écho de leur chant me plonge dans tes yeux.
Pour toi, je navigue de nuit sur ton bateau ivre
Ô mon aventureux amour qui vainc tout danger
Je suis marée montante toujours sous ton emprise
Cherchant dans mes songes, tes fougueux sourires.
Ici je peux te dire je t’aime ô ma rivière bleue
Mon ciel délectable, ma nuée d’étoiles filantes
Vois, la nuit de mes poèmes épouse ton ombre
Et dans les mots, je savoure le délice de tes baisers.
J’attends ton regard au fil des aubes qui s’éveillent
Car mon soleil toujours est en pleurs sans toi.
Ô mon été de jasmin, vois sur mes mains, l’hiver
Viens emporte-moi en tes randonnées du cœur.
J’ai besoin des eaux douces de ta rivière bleue
Du vent qui t’a fait fils de mes rêveries pécheresses,
De tes sentiers de neige qui prennent tes yeux.
Ô mon alanguie rivière bleue que je t’aime, vient !
©Janedeau
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L’écho de mes vents du désir t’appelle
Écoute dans la nuit, les refrains du vent criant ton nom
Ô amour, ma rivière bleue, les vagues ont gelé mon cœur.
L’étoile de mes yeux s’est éteinte obscurcissant ma raison.
La nuit larguée sur des linceul d’écueil soulève ma douleur.
Vois je me débats, je me noie dans le flot des rêves perdus
Cherchant encore ton amour au travers de ce monde fou.
L’ancre du cœur ivre amarré au quai de mon âme abattue
Poursuit l’ombre des songes t’appelant en rendez-vous.
Vois comme l’absence sur nos rives se fait éternel silence,
Comme vent et marées m’emportent au chœur du naufrage.
Vois, j’ai des vagues à l’âme, au cœur me manque ta présence.
Mes insondables larmes rejetées abordent les dunes des rivages.
Ô amour, ma rivière bleue, j’espère en la venue de ton corps
Tout mon être te réclame, vois je languis d’entendre ta voix
Viens dans l’orée du soir ténébreux , accoster à bon port,
Des feuillets d’amour soupirant voltigeront entre toi et moi.
©Janedeau
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