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    Le temps s'enfuit avec mon coeur

     

    Le temps s'enfuit avec mon cœur

     

    Les saisons rappellent encore l’automne

    L’hiver, le printemps et l’été ont péri.

    Sur mon cœur, glissent des airs monotones

    Et les oiseaux migrateurs apeurés s’enfuient.

     

    Le ciel bleu habillé d’arcs-en-ciel déborde

    De larmes versées sur les pavés de mon âme.

    Avec les jours, ma douleur se résorbe

    Dans mes rêves qui s’enflamment.

     

    Je te vois encore dans ma nuit qui vient.

    Le sommeil me fuit, il neige sur mon cœur.

    L’automne paré dans ses habits de satin

    Dépose sous mes pieds, mes pleurs.

     

    La tristesse se consume dans mes yeux

    Dans les mains, je n’ai plus que des désespoirs.

    Mon amour de rivière bleu, si merveilleux

    M’a quittée et laissée que mer noire.

     

    Dans le lointain, ce vent d’automne m’a oubliée.

    Mais moi, je le revois encore aussi beau

    Avec d’autres amours, sous un ciel étoilé.

    Dans la nuit, je pense, je veux mourir bientôt.

    ©Janedeau

     


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    Dur combat

     

     

    Le long de la grève

     

    Sur la grève, je t’ai vu, tu marchais

    La mer abordait tes berges blanches

    Dans ta solitude, la nuit descendait

    Sur tes rêves telle une avalanche.

     

    Je criai vers toi, tu ne m’entendais pas

    Le friselis des vagues bleues te berçait

    Plongeant ma voix dans le trépas.

    Oh comment déjouer ses routes en lacet ?

     

    Je me demande si reviendra le vent de ta nuit

    Descende dans la mer de mes rêves du soir

    Je me demande si l’aube de tes baisers inouïs

    Redonneront à mon âme des goûts d’espoir.

     

    Sur ce rivage d’amour, je reste encore seule

    Avec ton image dans ma tête et mes regrets

    Tu m’as quittée, mettant mon cœur en linceul.

    Sur la grève où je t’ai vu, encore je vais.

    ©Janedeau

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    Tempête en mon âme

     

    Tempête en mon âme

     

    Tempête en mon âme

     

     

     

    Par ses matins de brume masqué de rêves

     

    Ton absence fait pleurer les oiseaux du rivage

     

    Ma terre porte l’illusion de sable des grèves

     

    Et j’ai au fond des yeux et du cœur, ton image.

     

     

     

    Tes sourires éteints endorment mon ombre

     

    Je flotte entre la pluie et le soleil des d’hivers

     

    Je fais naufrage dans les tunnels de la pénombre

     

    La marée haute qui vient m’emporte dans la mer.

     

     

     

    Vois ô ma belle étoile filante qui tissait mes nuits

     

    Tu es parti avec mon jardin de l’âme, sans adieu

     

    Ni sans promesse de lendemain, que fols ennuis

     

    Aux sombres bas-fonds de mes songes marécageux.

     

     

     

    Il fait tempête en mon âme car tu ne me dis rien

     

    Le silence parle d’écume, d’écueils et de rumeurs

     

    Tu es restée dans mon cœur mort ô mon galérien

     

    Que j’appelle, supplie et implore dans ma fureur.

     

     

     

    Pourquoi ô ma rivière bleue, m’as-tu quittée

     

    En ma vallée des langueurs, je cherche ta voix

     

    Ô fils du vent, j’ai mal sans le fruit de tes baisers

     

    Vois, le froid me brûle, je mourrai sans toi.

    ©Janedeau

     

    Tempête en mon âme


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    Ici je peux te dire je t’aime

    Ici je peux te dire je t’aime

     

     

    Ici je peux te dire je t’aime

     

     

     

    En marchant dans mes rêves, la lune se rapproche

     

    Le brouillard des étoiles qui lentement s’estompe,

     

    Me montre ton image chevauchant les vagues.

     

    Là, tu es seul en ce jardin de grandes déferlantes.

     

     

     

    Fis du vent, je t’appelle aussi avec mes yeux

     

    Ô mon vagabond errant que j’aime et désire

     

    J’écris pour toi du cœur, des milliers de mots bleus

     

    Viens goutter au soleil de nos îles désertes.

     

     

     

    Les grands oiseaux des rives te ressemblent

     

    Car ils voyagent libres, sur les ailes du temps.

     

    Ils m’emportent aussi dans le désert de ton âme

     

    Et l’écho de leur chant me plonge dans tes yeux.

     

     

     

    Pour toi, je navigue de nuit sur ton bateau ivre

     

    Ô mon aventureux amour qui vainc tout danger

     

    Je suis marée montante toujours sous ton emprise

     

    Cherchant dans mes songes, tes fougueux sourires.

     

     

     

    Ici je peux te dire je t’aime ô ma rivière bleue

     

    Mon ciel délectable, ma nuée d’étoiles filantes

     

    Vois, la nuit de mes poèmes épouse ton ombre

     

    Et dans les mots, je savoure le délice de tes baisers.

     

     

     

    J’attends ton regard au fil des aubes qui s’éveillent

     

    Car mon soleil toujours est en pleurs sans toi.

     

    Ô mon été de jasmin, vois sur mes mains, l’hiver

     

     Viens emporte-moi en tes randonnées du cœur.

     

     

     

    J’ai besoin des eaux douces de ta rivière bleue

     

    Du vent qui t’a fait fils de mes rêveries pécheresses,

     

    De tes sentiers de neige qui prennent tes yeux.

     

    Ô mon alanguie rivière bleue que je t’aime, vient !

    ©Janedeau

     

    Ici je peux te dire je t’aime

     

     

     


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    L'écho des vents du désir t'appelle

     

    L'écho des vents du désir

     

     

    L’écho de mes vents du désir t’appelle

     

     

     

    Écoute dans la nuit, les refrains du vent criant ton nom

     

    Ô amour, ma rivière bleue, les vagues ont gelé mon cœur.

     

    L’étoile de mes yeux s’est éteinte obscurcissant ma raison.

     

    La nuit larguée sur des linceul d’écueil soulève ma douleur.

     

     

     

    Vois je me débats, je me noie dans le flot des rêves perdus

     

    Cherchant encore ton amour au travers de ce monde fou.

     

    L’ancre du cœur ivre amarré au quai de mon âme abattue

     

    Poursuit l’ombre des songes t’appelant en rendez-vous.

     

     

     

    Vois comme l’absence sur nos rives se fait éternel silence,

     

    Comme vent et marées m’emportent au chœur du naufrage.

     

    Vois, j’ai des vagues à l’âme, au cœur me manque ta présence.

     

    Mes insondables larmes rejetées abordent les dunes des rivages.

     

     

     

    Ô amour, ma rivière bleue, j’espère en la venue de ton corps

     

    Tout mon être te réclame, vois je languis d’entendre ta voix

     

    Viens dans l’orée du soir ténébreux , accoster à bon port,

     

    Des feuillets d’amour soupirant voltigeront entre toi et moi.

    ©Janedeau

    L'écho des vents du désir t'appelle

     


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