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Chant d'une sirène dédié à Serge
Quand tu es si loin
Quand tu es si loin, j'imagine le soleil s'endormir sur mon épaule. J'imagine tes mains sur mon corps, jouer les accords des frissons du désir. Là chante mon rêve au gré des flots des rivières bleues. Il te te raconte des symphonies de lune qui explosent dans ma tête quand tu m'aimes.
Il te souffle à l'oreille des secrets d'aube. Je l'imagine, mon rêve, s'habiller de désir et des lumières du jour pour aller faire une balade dans les bois. J'imagine ta main prendre ma main sous une pluie d'étoiles ivres longeant l'ombre des ruisseaux. J'imagine l'été qui s'achève avec des souvenirs radieux dans nos yeux et l'automne remplit de nos désirs se colorer de cent mille couleurs majestueuses.
Tu es le ciel de mes yeux, la prairie où vagabondent mes pensées. Tu es cet or fin du matin qui sort des nuages et qui m'invite à prendre le large pour te rejoindre. Tu es ce chant d'oiseaux qui m'enivre et me délivre de ma prison de solitude. Tu es berge parfaite où j'aime échouer et me perde dans la brume des amours.
Pour te voir, j'invente des milliers de vagues et des milliers de trombes d'eau. Je me fais sirène habillée d'algues et de chants marins pour que tu m'entendes et que tu me vois. Pour que quand je me noie, tu viennes me sauver.
©Janedeau
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(Écrit spécialement pour Serge)
Hearing damage : Thon Yorke (une musique dans tentation dans la saga des Twilight)
Il est de ses instants d'euphorie
Il est de ses instants magiques quand vous dormez
Que se remplit le ciel, de toutes les étoiles de vos yeux.
La lune ébahie déroule son tapis de rêve somptueux
Pour mieux éclairer l'onde me menant à vos baisers.
Chantent alors dans mon cœur, les murmures de la nuit
Comme fredonnent sur ma peau les refrains de vos vents du désir.
Le sommeil perdu dans les brumes de l'ivresse me fuit,
En vos bras, tout un monde de papillon m'attire.
Il est de ses instants de solitude où pleure l'absence
Où l'âme emprisonnée dans des songes de délire
Vagabonde sous l'immensité des ciels denses
Où erre encore mon cœur avec votre souvenir.
©Janedeau
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Mon pays c'est toi
Mon pays c'est toi, ma Rivière bleue
Dans la municipalité du Témiscouta
C'est toi qui fait chanter les oiseaux amoureux
Des beaux jours, encore au seuil du trépas
De l'automne faisant son entrée colorés
Sous la danse du vent qui me berce.
Mon pays c'est le nectar de tes baisers
C'est ses pluie d'averses en tes ivresse.
Mon pays, c'est la rumeur de tes caresses
Et les mots d'amour que tu ne dis pas
C'est ce ciel endormi sur ta tendresse,
Ce velours imprégné d'étoiles en tes bras.
Mon pays, c'est toi ô ma Rivière bleue
Sous la houle des voiles de ton coeur ivre.
C'est toi qui me consume de ton feu
C'est toi quand tu m'aimes et m'enivre.
©Janedeau
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Vous voilà
Quand je m'endors avec les étoiles de vos yeux
Sous l'étoffe des paillettes de brume de mes nuits
Votre corps m'apparait dans un rêve merveilleux
Où vous et moi poursuivons des chemins fortuit.
Je vous vois dans la clarté d'un ciel bleu d'été
Avec des milliers de sourires sur vos lèvres.
Où le soleil dépose sur ma peau vos baisers.
Les frissons portant notre amour n'ont point de trêve.
Comme je vous aime quand chante votre coeur.
Des milliers de bateaux ivres longent mes rivages.
La vague de vos désirs étreint mon bonheur
quand à chaque instant apparaît votre image.
©Janedeau
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