•  

     

    Dédié à Serge

     

    Dans ses yeux

     

    Dans ses yeux, je voyais la mer et les grandes îles. Je voyais des bateaux flâner le long des quais. Les vagues teintées de ciel infini m’emportaient faire naufrage au creux de ses bras. Ô comme il était doux de rêver de lui. Le soleil déposait dans mon cœur, sa flamme.

     

    C’est comme cela que j’ai appris à aimer la mer et le langage des oiseaux marins.  Les grandes mouettes et goélands des mers connaissent bien les routes maritimes et tous les secrets de l’univers. Ils ont même déposé sur l’aube, des voiles d’étoiles pour rêver.

     

    Dans la brume de ma raison, je revois les sourires de ses yeux et la joute sublime de nos deux cœurs enchâssés. Il est resté mon grand amour, celui qui sème la brise. Il éveille les rêves à l’amour.  Les phalènes n’éclairent plus l’euphorie de la nuit car à chaque instant, le soleil brasille sur ma vie.

     

    Dans ses yeux, je ne vois que des paysages de rêve.  Les grandes vallées exaltent des mélodies où les champs d’asphodèles, les violettes et les roses annoncent le printemps des amours.

     

    C’est toi qui faits fleurir la romance de mes mots quand je t’écris. Il y a dans tes yeux, des rives où dorment les rameaux des berges et où s’éveillent mes rêves de toi. Il y a aussi la beauté des cieux qui m’abreuve.

     

    Complice et éprise, mon âme papillonne autour de tes yeux.

    ©Janedeau

     


    2 commentaires
  •  

     

    Les vagues murmurent ton nom

     

     

    Dans la clarté du jour remplit des étoiles de tes yeux, te revoilà aux rivages de ta rivière bleue.  

    Le soleil étend sa lumière sur la rosée qui se change en chuchotis. C’est le bruissement des vagues

    qui t’acclame, le roulis des rêves qui murmure ton nom.

     

    De ta tête, s’envolent au large, les oiseaux blancs. Le bonheur plane sur l’aube mouillé du

    ciel. Tout l’azur céleste trempe ses baisers en tes douces rêveries. 

     

    Sais-tu mon amour, que ton image vogue sur l’oasis de mon cœur. Des vols de papillons

    s’élancent de ma griserie. C’est à toi que je pense, c’est toi que j’aime, que j’appelle.

    Je m’enchaine au rêve endormi dans tes yeux et je viens boire à tes lèvres l’écho de ta voix

    qui m’enivre.

     

    Ô ma belle rivière bleue, emmène-moi sur les ressacs de son cœur. Ma vie est comme ses

    douces vagues qui ont gardé chaque forme de son corps. Et je n’ai depuis, nulle autre demeure que la

    tienne mon aimé. Chaque nuit, quand tu es seul et perdu dans tes errances, la pénombre se change

    en soupir. C’est l’écho des vagues qui chuchote ton nom.

     

    En ce clair matin, le désir souffle sur tes rêves.  L’aube radieuse s’incline sur ton passage.

    Vois notre romance d’hier te chante encore des mélodies. Si tu regardes bien, je suis juste à côté de toi,

    je me retrouve dans ton ombre. J’ai dans les paumes, l’ivresse des jours. J’ai sous ma paupière voilée un

    peu de tes naufrages. Vois comme le ciel noyé dans tes yeux soulève les vents du désir, vois dans ton cœur comme s’illumine l’onde de tes pensées. Mon âme t’habite, mon pays c’est la mer, ton rire, ta voix et mes

    mots d’amour pour toi.

    ©Janedeau

     


    5 commentaires
  •  

    Ce plus beau des chants d'amour

    est dédié à celui entre un millier qui se reconnaîtra

    Ce Vent d'étoiles filantes

    .

    Le plus beaux des chants d'amour

     

    Le plus beau des chants d’amour

     

    Il est là mon merveilleux Vent d’étoiles filantes, il courre dans les prés comme un jeune faon. De ville en ville et de vallée en vallée, il s’en va rencontrer de jolies dames. Trouvera-t-il parmi toutes, son âme sœur ?

     

    Un jour, il est passé par chez moi et je l’ai aimé. Tellement, follement aimé lui mon Vent d’étoiles filantes. Il était si beau! Dans ses yeux, les aubes des forêts m’emportaient au creux de ses bras, Je me voyais son âme sœur, lié à son amour pour la vie. Dans sa voix, le chant des vagues murmurait des rêves.  Les accords du temps arrêtés sur l’automne ne jouent maintenant que des airs de mélancolie. Les saisons qui ont suivie ne portent plus que des parfums de regrets.

     

    Je me rappelle avoir bu à ses lèvres. Ses baisers étaient encore meilleurs que tout un paradis de délice et de toutes mes rêveries, inégalables. Dans mes songes, il est resté  mon Vent d’étoiles filantes, mon grand amour qui parcoure tous les déserts de mon cœur.

     

    Chaque jour qui vient, je voyage désormais sur des larmes qui font naufrage. L’onde des ruisseaux déversée dans sa rivière bleue m’entraîne au fil de ses rêves. Rêves d’espérance ou rêve d’abandon… je ne sais plus, je sais juste que je me suis perdue sur ses routes d’errance. Et que je vais tout droit dans le mur sans rien voir. La mort me guette.  Il n’y a personne pour entendre la souffrance qui m’habite, personne qui entre au gite de ma solitude. Je suis seule comme une île qui a fait naufrage au milieu de l’océan.

     

    Il était mon merveilleux Vent d’étoiles filantes, je sais que dans ses regards, peut-être qu’il me voit, qu’il scrute aussi les amours de ciel bleu. Dite-moi, a-t-il trouvé son âme sœur ?  Il a oublié qu’il était mon soleil. Que j’aimais ce qu’il était. Il a oublié ses nuits avec moi. Il n’a pas gardé le souvenir de mon amour pour lui.

     

    Qui suis-je donc désormais ? Cette petite fille du désert. Voyez comme la chaleur du soleil, la souffrance brûle mon cœur. Comme la pluie qui soudainement fait fleurir pleins de jolies fleurettes, l’espoir qui vient parfois faire briller mon âme.

     

    Je ne suis qu’une rose parmi les ronces. De tous les arbres du jardin, c’est à l’ombre du sien que je veux venir me reposer. C’est sur l’aile de son ombre que je veux étreindre le bonheur. Je sais, je ne suis pas belle mais, le Dieu de l’univers m’a oubliée.  Ô pardonne-moi mon Vent d’étoiles filantes mais c’est toi que j’aime.   Tu portes au fond des yeux, des sourires qui m’attirent et me font rêver.  Ta voix est celle d’un ruisseau qui susurre des airs enchanteurs par les soirs de chauds étés. Ha si tu pouvais m’aimer, mes yeux se rempliraient de ciel d’étoiles bleues.

     

    Le temps qui passe fait fuir les mois puis les années.  Et je me demande : se réveillera-t-il un jour et comprendra-t-il les tourments de l’amour ? Continuera-t-il encore à chercher l’âme sœur au milieu des grandes marées humaine ? Pourquoi ne suis-je pour lui qu’une ombre qu’il ignore ? Pourrait-il un jour me voir avec les yeux du cœur ?

     

    Je ne suis qu’une rose sauvage entre les ronces, qui se meure petit à petit. Le Dieu de l’univers a porté les regards du soleil ailleurs.

     

    Ô voyez cette rose au milieu des ronces, comme elle souffre dans sa solitude. Comme elle aime son merveilleux Vent d’étoiles filantes qui n'est plus que dans l'errance de ses attentes.

    ©Janedeau


    8 commentaires
  •  

     

    Inconsolable

     

    Inconsolable

     

    Mon cœur est un jardin d’hiver

    Frimas et glacé, en chute libre

    Profond comme l’abîme

    Des grands océans de la terre.

     

    Inconsolable sans repaire

    Sans routes navigables.

    Une rivière bleue rempli de sang

    Où mon souffle tari se meurt.

     

    Qui suis-je donc ? La petite fille

    Amoureuse d’un vent d’été

    Qui a volé toutes mes espérances

    Et qui s’est fondue sous le soleil.

     

    La pluie inonde mes yeux

    La tristesse jette l’ancre sur mes mots.

    Comment peut-on rester insensible

    D’un cœur pris dans les glaces de l’hiver ?

     

    Inconsolable, la tête contre les murs

    Je veux oublier, ne plus souffrir

    Mourir est doux sentiment d’oubli

    Une plaie qui ne fera plus jamais mal.

    ©Janedeau

     

     


    9 commentaires
  •  

     

    Solitude d'octobre

     

    Serge

    Solitude d’octobre

     

    Octobre paré d’aussi sublimes couleurs me voit pourtant si esseulée. Vois mon amour, la tristesse habite mon âme. Où es-tu dans mon exil de solitude ? Je te cherche mais les étoiles se sont enfuies de mes rêves.

    Dans la brume de mes errances, il y a tant de pluies inondées. J’essaie d’atteindre ta rivière bleue mais le courant m’emporte loin de ton île. Ô terre d’exil entourée de grandes déferlantes, vois, mon cœur baigne sur les aubes de ton souvenir. Les fleurs de l’automne rivées aux rives de tes yeux m’emportent dans un bel émoi du jour. Je respire la douceur du soleil endormi sur ton épaule et ton ombre monte dans ma nuit.

    Ce doux rêve me plonge dans tes ruisselantes caresses enfiévrées. Et les oiseaux qui s’envolent pénètrent dans ton univers. Je ne veux pas sortir de mon réveil car le ciel est bleu et porte des parfums de lavande. Dans mes mains, je tiens tes désirs.

     

    Octobre le seize, déjà dans sa moitié lunaire continue d’enfiler ses larmes. Et mes sanglots du frisson abreuvent encore mes silences. Je t’appelle, je crie ton nom et te supplie de venir à ma rencontre. Où es-tu dans le souffle des grands vents que je ne reconnais plus ? Mon ciel demeure gris dans les savanes de ma tristesse. L’automne a coulé des hivers dans ta rivière bleue que j’aimais tant. Toute l’incohérence de mes nuits s’est envolée.  Pourquoi ô mon bohémien, m’as-tu abandonnée ? Pourquoi t’es-tu endormi dans la chaumière des songes ?

     

    Dans les replis des grandes vagues de mon âme, j’ai enfoui ton mirage dans mes souvenirs. Déjà un an que j’ai perdu ta voix et que parmi toutes les brises des étés indiens, j’implore le Très Haut de te ramener au bercail de mes amours. Tu n'as jamais quitté ma pensée.

    ©Janedeau

     


    5 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique