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Serge, mon hypersensible amour
Ce soir, je crois que le ciel se baigne dans mes yeux. La douleur de mon âme y a déposé toutes ses vagues grises. Ô vois, regarde
et écoute, le vent pleure aussi.
Dans la mêlée des voiles brumeuses, c’est l’automne dans sa troisième année, qui porte ma peine. Tu sais, je te cherche dans mes souvenirs. Tu
frôles mon ombre et je t’étreins dans mon rêve.
Le jour déploie son éventail ensoleillé quand mes yeux rencontrent tes yeux. La beauté des paysages t’emporte dans mes pensées. Je suis là juste à
côté de toi, je ne vois rien d’autre. Tiens ma main, ne laisse pas s’envoler mon bonheur qui me fait voguer sur l’onde de tes désirs.
Toi, est-ce que tu m’aimes de cette même essence qui dépasse l’entendement ? Peux-tu fuir nos regards qui s’enchâssent ? Ton ombre repose au
creux de mes reins quand je ferme les yeux, La nuit m’invite dans ton logis. Et c’est dans tes bras que l’amour boit au calice du soleil.
Mon hypersensible et grand amour, je t’en prie, n’en aime pas une autre. Car sans toi, je suis perdue et j’ai mal. L’ivresse des nuits me laisse
un goût d’encre noir. Il y a dans mes veines, que des coulées de de tristesse et de souffrances. Peux-tu comprendre ?
Je voudrais être ton amie, ton amante, et ta femme.
©Janedeau
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