•  

     

    Je suis sirène des mers

     

    Tu sais, je suis allée jusqu’au bout de tes silences, mon merveilleux vent d’amour. Il faut que je te dise, plusieurs races d’oiseaux des mers ont déjà quitté tes rives. As-tu remarqué, tu ne les entends plus. Comme ma voix, elle a quitté tes berges blanches. Seul son écho est resté et soulève toujours les vagues. Dans ses grandes déferlantes, la mer a retenu captif, les flots de ta rivière bleue. C’est comme ça que demeure encore ton image au miroir de mon cœur. L’écho de ma voix t’appelle toujours et crie vers toi. Mais tu n’entends pas et ne me revient pas. Sans doute à cause de la tempête qui fait souvent rage dans mon âme. Le désespoir mène ma barque et me dirige toujours vers des écueils. Le souffle de ton absence m’emprisonne dans la douleur.

    Chaque jour est à recommencé et je dois mener un dur combat, pagayer sur des lames qui portent des noms de désespoir et d’espérance. Je traverse sans cesse, orage et tempête puis quand revient l’accalmie sur la mer, j’accoste enfin sur les voies de tes brises, ô mon merveilleux vent d’amour. Le ciel est à toi, il porte tes désirs. Dans les nuages, voyagent tes errances.

    Écoute, je vais te confier un secret de l’univers, il y a une nuit, j’ai trouvé la porte de tes rêves. Depuis, à chaque instant, tu es dans ma pensée, je revois ton air sérieux et dans mes yeux baigne mon amour pour toi. Ta voix si grave me transporte en exil.  Le soleil pose sur ma tête, une auréole. Car il voit combien je t’aime. J’ai aimé les moments passés avec toi. Je veux aussi connaître les nouveaux jours où je ne voyagerai rien qu’à entendre ta voix me raconter ta vie.

    Désormais je suis sirène des mers, belle de cœur. Les baisers de l’aube sont sur mes lèvres. Au bout de mes doigts, je sème la tendresse. Ô vois mon merveilleux vent d’amour, je n’ai d’yeux que pour toi, de pensée ne portant que ton nom.

    Comment pourrais-tu ignorer plus longtemps ce grand amour ? Car dans les étoiles, c’est écrit qu’il y en aura toujours juste un. Un unique amour, de mer et de vent.

    Vois, je suis belle de cœur, je suis sirène des mers, la seule qui porte son chant jusqu’à toi.  Regarde, j’ai accosté dans ton île déserte et ne veut plus jamais en repartir.

    Entends-tu ma plus sincère et profonde complainte qui t'appelle ? Reviendras-tu vers moi avant que la mort nous surprenne ?

    ©Janedeau

     

     


    5 commentaires
  •  

    Suite au bout de tes silence ô vent

     

    Peut-être que je viens d’ailleurs…

     

    Je suis allée jusqu’au bout de tes silences, ô mon merveilleux vent d’amour dont je ne connais plus le nom de tes brises, je sais seulement que tu es le vent.

    Tu es le vent que j’ai aimé. J’ai aimé les sourires dans tes yeux, j’ai aimé ta voix grave, j’ai aimé ta solitude qui te met à part des autres, ce seul monde secret qui est tien. Toi, tu ne connais que le langage des oiseaux parce que c’est sur ton aile, qu’ils s’envolent. S’ils chantent c’est parce que tu aimes les écouter, ton cœur est épris de leur voyage.

    Moi j’aime la mer car c’est d’elle dont je suis prise.  Je suis océan, mer, fleuve, grandes déferlantes, marées, rivière bleue, ruisseau. Je suis vague bercée par le vent. Mes amis sont les oiseaux des mers tels les mouettes, les goélands et biens d’autres encore.  Eux seuls m’ont appris des multitudes de mots bercés par le vent. Le pourquoi mon seul amour est le vent. Le pourquoi mes mots ne sont que des mots d’amour.

     

    Souviens-toi, la mer et le vent c’était nous. Mais un jour ce vent a quitté la mer. Je n’ai jamais compris pourquoi que je n’allais que de naufrage en naufrage. Les écueils ne sont plus désormais que des cimetières vivants, vois je cherche les îles de ton amour, ses grandes plages blondes qui ont caché tes rêves. Je parcoure les berges criant ton nom mais seul l’écho de ma voix me revient en sourdine.  Mais pourquoi m’ignores-tu ainsi ? Ne sais-tu pas combien j’ai mal, comme dans sur la furie des vagues, je me perds et je me noie. Je suis malade, malade d’amour.

    Je ne suis pas d’ici je crois. Sans doute, je viens d’ailleurs d’une autre lointaine galaxie. Hors de notre système solaire. Nous ne parlons pas ce même langage. Moi, je ne connais que le langage des oiseaux des mers et le langage des vagues. Je ne suis sans doute pas une humaine, façonné du même matériau de poussière que ceux de la terre.

    Mais toi que j’aime, mon merveilleux vent d’amour, je sais que tu parles aussi du langage des vagues. Ne le nie pas car je le sais. Tu as parcouru en bateau ivre, tant de royaumes. Quand entendrai-je à nouveau l’écho de ta voix ?

    Chaque jour, je sonde les flots bleus pour te voir, chaque nuit, je m’évade dans ton rêve pour croiser les sourires de tes yeux.  Chaque jour, l’espoir entre sous l’arche du désespoir et je me vois en train de sombrer. Puis des lendemains de soleils reviennent me bercer avec l’espoir d’entendre à nouveau, le son de ta voix .

    Me reviendras-tu mon merveilleux vent d’amour que désespéramment, j’attends. Sans toi, je ne peux pas vivre.


    5 commentaires
  •  

    Journal de bord d'un jour triste

    où le cœur en désespoir ne trouve pas de chemin de lumière.

    J'ai perdu, je crois, le nom de tes brises

    et le souffle du vent n'agite plus que des airs de tempête

    laissant sombrer mon âme

     

     

     

     

    .

    Au bout de tes silences, l’infinie tristesse

     

    Ce soir, la nuit porte son voile, le ciel a caché les étoiles et je ne retrouve plus l’astre qui me montrait ton image.  Sous la cime des grands bouleaux blancs, je sens l’haleine froide du vent.  Dans ma tête, les oiseaux se sont tus pour laisser s’écouler les pleurs de mon rêve.

    Je sais que je ne t’intéresse pas et que tu ne m’aimes pas. J’aperçois juste maintenant, des flots en dérive sur ta rivière bleue. Mes yeux ont quitté tes sourires et l’âme meurtrie, je m’enfonce dans l’abime d’un rêve mort.

    Oh pourquoi n’ai-je pas réussi à toucher ton cœur ?  Pourtant je t’ai écrit tant de mots, des milliers de poèmes. Je t’ai appelé, crié ton nom mais tu ne m’as pas entendue. J’ai marché le long des berges vers la mer pour croiser un mirage qui me parlerait de toi. J’ai porté le deuil des beaux jours de l’automne passé, je n’ai pas vu ni l’hiver, ni le printemps, ni l’été.  

    Où étais-tu quand mes pleurs remplissaient l’oasis des déserts ? Quand je m’abritais sous l’ombre de ton aile. Quand je récitais au Dieu très haut, mes supplications ?  Ce soir, je porte les buissons du désespoir. Mes mains sont vides de chants.

     

    Il faut croire que je ne suis rien.  Peut-être ne suis-je rien que la pluie qui ne jette que froidure. Peut-être ne suis-je pas humaine. J’ai pourtant essayé de mourir mais la mort n’a pas voulu de moi. Et de jour en jours, je voyage avec un espoir qui bascule sans cesse. Te suis-je donc aussi indésirable pour m’ignorer ainsi ?

     

    En la solitude qui me torture, je t’imagine sur ton île perdue, au bras d’un autre amour.

    Comment est-elle, petite ou grande? A-t-elle une longue chevelure dorée comme des reflets de lune recouvrant ton corps ? Le soleil s’endort-t-il dans ses yeux quand tu l’embrasse ?

    L’infinie tristesse vogue ce soir sur mon cœur qui chavire.  J’ai l’impression de me battre

    avec la débâcle des flots. Le tourbillon de mes pensées m’entraine dans la noirceur de la nuit. J’ai si froid, si mal.

    Viendras-tu me sauver, empêcher mon naufrage ?

    ©Janedeau


    5 commentaires
  •  

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    6 commentaires
  •  

     


    4 commentaires