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Les vagues murmurent ton nom
Dans la clarté du jour remplit des étoiles de tes yeux, te revoilà aux rivages de ta rivière bleue.
Le soleil étend sa lumière sur la rosée qui se change en chuchotis. C’est le bruissement des vagues
qui t’acclame, le roulis des rêves qui murmure ton nom.
De ta tête, s’envolent au large, les oiseaux blancs. Le bonheur plane sur l’aube mouillé du
ciel. Tout l’azur céleste trempe ses baisers en tes douces rêveries.
Sais-tu mon amour, que ton image vogue sur l’oasis de mon cœur. Des vols de papillons
s’élancent de ma griserie. C’est à toi que je pense, c’est toi que j’aime, que j’appelle.
Je m’enchaine au rêve endormi dans tes yeux et je viens boire à tes lèvres l’écho de ta voix
qui m’enivre.
Ô ma belle rivière bleue, emmène-moi sur les ressacs de son cœur. Ma vie est comme ses
douces vagues qui ont gardé chaque forme de son corps. Et je n’ai depuis, nulle autre demeure que la
tienne mon aimé. Chaque nuit, quand tu es seul et perdu dans tes errances, la pénombre se change
en soupir. C’est l’écho des vagues qui chuchote ton nom.
En ce clair matin, le désir souffle sur tes rêves. L’aube radieuse s’incline sur ton passage.
Vois notre romance d’hier te chante encore des mélodies. Si tu regardes bien, je suis juste à côté de toi,
je me retrouve dans ton ombre. J’ai dans les paumes, l’ivresse des jours. J’ai sous ma paupière voilée un
peu de tes naufrages. Vois comme le ciel noyé dans tes yeux soulève les vents du désir, vois dans ton cœur comme s’illumine l’onde de tes pensées. Mon âme t’habite, mon pays c’est la mer, ton rire, ta voix et mes
mots d’amour pour toi.
©Janedeau
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Ce plus beau des chants d'amour
est dédié à celui entre un millier qui se reconnaîtra
Ce Vent d'étoiles filantes
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Le plus beau des chants d’amour
Il est là mon merveilleux Vent d’étoiles filantes, il courre dans les prés comme un jeune faon. De ville en ville et de vallée en vallée, il s’en va rencontrer de jolies dames. Trouvera-t-il parmi toutes, son âme sœur ?
Un jour, il est passé par chez moi et je l’ai aimé. Tellement, follement aimé lui mon Vent d’étoiles filantes. Il était si beau! Dans ses yeux, les aubes des forêts m’emportaient au creux de ses bras, Je me voyais son âme sœur, lié à son amour pour la vie. Dans sa voix, le chant des vagues murmurait des rêves. Les accords du temps arrêtés sur l’automne ne jouent maintenant que des airs de mélancolie. Les saisons qui ont suivie ne portent plus que des parfums de regrets.
Je me rappelle avoir bu à ses lèvres. Ses baisers étaient encore meilleurs que tout un paradis de délice et de toutes mes rêveries, inégalables. Dans mes songes, il est resté mon Vent d’étoiles filantes, mon grand amour qui parcoure tous les déserts de mon cœur.
Chaque jour qui vient, je voyage désormais sur des larmes qui font naufrage. L’onde des ruisseaux déversée dans sa rivière bleue m’entraîne au fil de ses rêves. Rêves d’espérance ou rêve d’abandon… je ne sais plus, je sais juste que je me suis perdue sur ses routes d’errance. Et que je vais tout droit dans le mur sans rien voir. La mort me guette. Il n’y a personne pour entendre la souffrance qui m’habite, personne qui entre au gite de ma solitude. Je suis seule comme une île qui a fait naufrage au milieu de l’océan.
Il était mon merveilleux Vent d’étoiles filantes, je sais que dans ses regards, peut-être qu’il me voit, qu’il scrute aussi les amours de ciel bleu. Dite-moi, a-t-il trouvé son âme sœur ? Il a oublié qu’il était mon soleil. Que j’aimais ce qu’il était. Il a oublié ses nuits avec moi. Il n’a pas gardé le souvenir de mon amour pour lui.
Qui suis-je donc désormais ? Cette petite fille du désert. Voyez comme la chaleur du soleil, la souffrance brûle mon cœur. Comme la pluie qui soudainement fait fleurir pleins de jolies fleurettes, l’espoir qui vient parfois faire briller mon âme.
Je ne suis qu’une rose parmi les ronces. De tous les arbres du jardin, c’est à l’ombre du sien que je veux venir me reposer. C’est sur l’aile de son ombre que je veux étreindre le bonheur. Je sais, je ne suis pas belle mais, le Dieu de l’univers m’a oubliée. Ô pardonne-moi mon Vent d’étoiles filantes mais c’est toi que j’aime. Tu portes au fond des yeux, des sourires qui m’attirent et me font rêver. Ta voix est celle d’un ruisseau qui susurre des airs enchanteurs par les soirs de chauds étés. Ha si tu pouvais m’aimer, mes yeux se rempliraient de ciel d’étoiles bleues.
Le temps qui passe fait fuir les mois puis les années. Et je me demande : se réveillera-t-il un jour et comprendra-t-il les tourments de l’amour ? Continuera-t-il encore à chercher l’âme sœur au milieu des grandes marées humaine ? Pourquoi ne suis-je pour lui qu’une ombre qu’il ignore ? Pourrait-il un jour me voir avec les yeux du cœur ?
Je ne suis qu’une rose sauvage entre les ronces, qui se meure petit à petit. Le Dieu de l’univers a porté les regards du soleil ailleurs.
Ô voyez cette rose au milieu des ronces, comme elle souffre dans sa solitude. Comme elle aime son merveilleux Vent d’étoiles filantes qui n'est plus que dans l'errance de ses attentes.
©Janedeau
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Inconsolable
Mon cœur est un jardin d’hiver
Frimas et glacé, en chute libre
Profond comme l’abîme
Des grands océans de la terre.
Inconsolable sans repaire
Sans routes navigables.
Une rivière bleue rempli de sang
Où mon souffle tari se meurt.
Qui suis-je donc ? La petite fille
Amoureuse d’un vent d’été
Qui a volé toutes mes espérances
Et qui s’est fondue sous le soleil.
La pluie inonde mes yeux
La tristesse jette l’ancre sur mes mots.
Comment peut-on rester insensible
D’un cœur pris dans les glaces de l’hiver ?
Inconsolable, la tête contre les murs
Je veux oublier, ne plus souffrir
Mourir est doux sentiment d’oubli
Une plaie qui ne fera plus jamais mal.
©Janedeau
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