•  

     

    Solitude d'octobre

     

    Serge

    Solitude d’octobre

     

    Octobre paré d’aussi sublimes couleurs me voit pourtant si esseulée. Vois mon amour, la tristesse habite mon âme. Où es-tu dans mon exil de solitude ? Je te cherche mais les étoiles se sont enfuies de mes rêves.

    Dans la brume de mes errances, il y a tant de pluies inondées. J’essaie d’atteindre ta rivière bleue mais le courant m’emporte loin de ton île. Ô terre d’exil entourée de grandes déferlantes, vois, mon cœur baigne sur les aubes de ton souvenir. Les fleurs de l’automne rivées aux rives de tes yeux m’emportent dans un bel émoi du jour. Je respire la douceur du soleil endormi sur ton épaule et ton ombre monte dans ma nuit.

    Ce doux rêve me plonge dans tes ruisselantes caresses enfiévrées. Et les oiseaux qui s’envolent pénètrent dans ton univers. Je ne veux pas sortir de mon réveil car le ciel est bleu et porte des parfums de lavande. Dans mes mains, je tiens tes désirs.

     

    Octobre le seize, déjà dans sa moitié lunaire continue d’enfiler ses larmes. Et mes sanglots du frisson abreuvent encore mes silences. Je t’appelle, je crie ton nom et te supplie de venir à ma rencontre. Où es-tu dans le souffle des grands vents que je ne reconnais plus ? Mon ciel demeure gris dans les savanes de ma tristesse. L’automne a coulé des hivers dans ta rivière bleue que j’aimais tant. Toute l’incohérence de mes nuits s’est envolée.  Pourquoi ô mon bohémien, m’as-tu abandonnée ? Pourquoi t’es-tu endormi dans la chaumière des songes ?

     

    Dans les replis des grandes vagues de mon âme, j’ai enfoui ton mirage dans mes souvenirs. Déjà un an que j’ai perdu ta voix et que parmi toutes les brises des étés indiens, j’implore le Très Haut de te ramener au bercail de mes amours. Tu n'as jamais quitté ma pensée.

    ©Janedeau

     


    5 commentaires
  •  

    .

    Tu m'avais dis

     

    Serge

    Tu m’avais dit

     

    Tu m’avais dit avoir vraiment trouvé celle que tu cherchais et moi, j’ai su que tu étais celui que je voulais. J’ai vu que tu étais quelqu’un de vraiment bien, de si différent des autres. Et en ce moment-là, je t’ai donné mon cœur.

     

    Depuis, les jours ont passé et le soleil n’a brillé que pour toi. Il ne me parlait que de toi m’offrant ses rayons de chaleur et de lumière. Dans les nuages, il errait avec mes rêves de toi. Dans l’infini azur, je ne voyais que ton visage dans tous les visages du monde.

     

    J’ai aimé ta rivière bleue, elle a coulé sur des ondes de bonheur jusqu’à dans ma région perdue. Je lui ai donné mes larmes pour la remplir afin de ne voir dans un mirage, que ton image.  Je sais que tes promenades en bateau t’ont donné un bel été.  

     

    L’automne est désormais arrivé et les jours de pluie t’ont endormi dans mes rêves. Il fait si froid, je n’ai que faire des solitudes blanches qui viendront. Chaque jour, je questionne le vent. Mais il ne me répond pas. Pourtant, je cris et je le supplie de taire ce silence de l’absence qui fait mal.

     

    Il vient parfois des moments de désespoir qui me jettent dans un océan noir. Et là je t’appelle encore et je te supplie de revenir, j’agonise et je n’ai plus de voix. Je suis brisée.

     

    Mais toi, tu es resté dans ma mémoire, tu dors dans mon automne. Ton souvenir est bien le plus beau, je l’ai couché sur un lit de mousse entre les roseaux. Et chaque jour, je rejoins les berges pour entendre le langage des vagues que tu connais toi aussi. Je veux entendre ta voix et voir les gîtes d’étoiles dans tes yeux. Je me dis que peut-être y en a-t-il un pour nous deux ?

     

    Pourquoi nous faut-il s’endormir dans les bras des hivers quand l’automne a marqué dans ses replis de beau temps, nos deux noms ?  J’aime ton nom.  Le soleil est si beau, c’est parce que tu es là, que tu le contemples et que tu l’aimes. Tu es mon prince, mon roi et mon troubadour. Tu es ma dernière conquête.

     

    Vois, l’espoir me revient puis me retient d’un fil.  Et j’attends toujours que tu m’apportes ce soleil dans des années de bonheur. Je veux apprendre ce langage des oiseaux que toi seul connait. Je veux écouter le récit de tes voyages. Je veux m’endormir sur ton épaule parce que le soleil y a fait son gite.   

     

    Je me dis, cela ne se peut pas que tu m’aie rejetée. À chaque instant, j’attends que tu me reviennes. Frapperas-tu à ma porte avant que le soleil disparaisse ? J’attends toujours et encore.

    ©Janedeau

     


    5 commentaires
  •  

     

    .

    Nostalgique automne

     

    Nostalgique automne

     

    Je me souviens d’un lointain souvenir, comme si c’était hier. Je me rappelle d’un soleil radieux qui t’avait conduit jusqu’à chez moi. Ton sourire encore aujourd’hui est resté imprimé dans les brumes de ma mémoire.  Je n’ai pas oublié.

     

    La cime des grands arbres formait sur nos têtes une verdoyante et colorée toiture pour abriter nos errances. Je me rappelle être venue chez toi, je me rappelle ton visage, tes mots et certaines promesses d’avenir prononcées. J’ai vécu en ses moments-là, un intense bonheur.

     

    Mais avec la venue d’octobre, les jours qui ont suivis m’ont apporté qu’infinie tristesse au fond du cœur. Depuis je ne t’ai plus jamais revu.  Tu m’as laissée sans nouvelles. Tu as ignoré tous mes appels, tous mes mots et toutes mes lettres.  C’est comme si tu n’avais jamais existé ou que j’avais rêvé…

     

    Depuis, la tristesse m’habite. C’est le temps qui m’escorte. Les heures passent sans que je les voie.  Mon royaume maintenant c’est la mer. Que vagues à l’âme qui m’emportent en ta rivière bleue.  Dans la tempête des grands vents, ta brise s’est éteinte et ma voix s’est brisée.

     

    Je n’ai plus désormais qu’espoir réduit au néant, ma lumière est morte.  C’est le désespoir qui s’abreuve de mes larmes.  Vois ma peine touche le fond de l’abime. Dans ce tourbillon, je coule et me noie.  

     

    Entends-tu ma prière ?  Ma voix se brise à t’appeler. Dans mes yeux, l’océan vient et se retire.  Sur mes berges blanches, c’est la tristesse qui marque mes rides.

     

    Je n’ai que mes rêves pour me montrer ton sourire. Je n’ai que l’écho de ta voix pour apaiser ma douleur. Je n’ai que ton ombre à étreindre pour survivre.

     

    Pourquoi me fais-tu cela ?  Je me sens comme si je n’étais rien et que je ne valais rien.

    Se peut-il que tu ais autant dédain de moi ?  Se peut-il que ce soit ta maladie qui dicte tes gestes, que tu veuilles me protéger de tes actes qui pourraient me faire souffrir ?

     

    Que fais-tu dans tes journées ? Passes-tu ton temps à rencontrer d’autres femmes.

    Tes amies t’apportent-elles autant de bonheur que l’amour que je te porte ?  M’as-tu déjà relégué dans tes archives de l’oubli ?

     

    Les jours passent et je suis toujours aussi triste.  Je ne veux rencontrer personne d’autre.

    Je n’ai plus de sourires dans les yeux. Sur les murs du temps, il n’y a que ton nom d’écrit.

    Dans le ciel, quand il est bleu, c’est parce que mon rêve amoureux voyage pour croiser tes yeux. Et quand il pleut, ce sont mes larmes échappées de mes yeux qui ne veulent plus couler sur mes joues.

     

    Ce soir, sans toi, j’ai mal. Le soleil d’octobre, je crois, a déposé sur ma vie, qu’un souffle de vent. Sur les grandes déferlantes, une tempête fait rage et veut m’emporter sur des flots en dérive.

     

    Je n’ai que mon cœur pour t’aimer et l’écho de ma voix pour t’appeler. C’est un sos, ne m’ignores plus. Je t’attends toujours. Viendras-tu  avant que je meurs ?

    ©Janedeau

     

     

    .

     


    5 commentaires
  • Pensez à visionner  cet autres blogs ci-dessous

    où j'y mets également poésie et graphisme

     

    http://le-printemps-des-amours.eklablog.fr/coucou-du-jour-c33203541

     

    Mon grand amour de vent


    7 commentaires
  •  

     

    Je suis sirène des mers

     

    Tu sais, je suis allée jusqu’au bout de tes silences, mon merveilleux vent d’amour. Il faut que je te dise, plusieurs races d’oiseaux des mers ont déjà quitté tes rives. As-tu remarqué, tu ne les entends plus. Comme ma voix, elle a quitté tes berges blanches. Seul son écho est resté et soulève toujours les vagues. Dans ses grandes déferlantes, la mer a retenu captif, les flots de ta rivière bleue. C’est comme ça que demeure encore ton image au miroir de mon cœur. L’écho de ma voix t’appelle toujours et crie vers toi. Mais tu n’entends pas et ne me revient pas. Sans doute à cause de la tempête qui fait souvent rage dans mon âme. Le désespoir mène ma barque et me dirige toujours vers des écueils. Le souffle de ton absence m’emprisonne dans la douleur.

    Chaque jour est à recommencé et je dois mener un dur combat, pagayer sur des lames qui portent des noms de désespoir et d’espérance. Je traverse sans cesse, orage et tempête puis quand revient l’accalmie sur la mer, j’accoste enfin sur les voies de tes brises, ô mon merveilleux vent d’amour. Le ciel est à toi, il porte tes désirs. Dans les nuages, voyagent tes errances.

    Écoute, je vais te confier un secret de l’univers, il y a une nuit, j’ai trouvé la porte de tes rêves. Depuis, à chaque instant, tu es dans ma pensée, je revois ton air sérieux et dans mes yeux baigne mon amour pour toi. Ta voix si grave me transporte en exil.  Le soleil pose sur ma tête, une auréole. Car il voit combien je t’aime. J’ai aimé les moments passés avec toi. Je veux aussi connaître les nouveaux jours où je ne voyagerai rien qu’à entendre ta voix me raconter ta vie.

    Désormais je suis sirène des mers, belle de cœur. Les baisers de l’aube sont sur mes lèvres. Au bout de mes doigts, je sème la tendresse. Ô vois mon merveilleux vent d’amour, je n’ai d’yeux que pour toi, de pensée ne portant que ton nom.

    Comment pourrais-tu ignorer plus longtemps ce grand amour ? Car dans les étoiles, c’est écrit qu’il y en aura toujours juste un. Un unique amour, de mer et de vent.

    Vois, je suis belle de cœur, je suis sirène des mers, la seule qui porte son chant jusqu’à toi.  Regarde, j’ai accosté dans ton île déserte et ne veut plus jamais en repartir.

    Entends-tu ma plus sincère et profonde complainte qui t'appelle ? Reviendras-tu vers moi avant que la mort nous surprenne ?

    ©Janedeau

     

     


    5 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique